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dimanche 15 juin 2025

Les archives de la Croix Rouge





Des archives précieuses pour les généalogistes : les ressources de la Croix-Rouge 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) conserve depuis plus d'un siècle des millions de documents sur les victimes de conflits armés, les prisonniers de guerre et les personnes disparues. Des ressources qui pourraient bien intéresser les passionnés de généalogie.

Grâce à son service d'archives, la Croix-Rouge met à disposition du public de nombreuses bases de données et guides de recherche accessibles directement sur son site officiel, à l'adresse icrc.org. Les généalogistes y trouveront des registres de prisonniers, des listes de réfugiés ou encore des échanges de correspondance humanitaire, susceptibles de faire resurgir des pans oubliés de l’histoire familiale.

Pour effectuer une recherche, il est conseillé de fournir un maximum d’informations précises : nom, date et lieu de naissance, circonstances connues de la disparition ou de la détention. Certaines archives restent soumises à des restrictions pour des raisons de confidentialité, mais une large partie, notamment pour les deux guerres mondiales, est désormais accessible.

Une occasion unique pour les chercheurs et amateurs d'histoire familiale de retrouver la trace d'ancêtres perdus dans les turbulences du XXᵉ siècle.

vendredi 9 mai 2025

🏫🍷 Quand le vin coulait... dans les cantines scolaires !

Non, ce n’est pas une blague. Il fut un temps — pas si lointain, d’ailleurs — où les élèves français pouvaient boire du vin à la cantine. Oui, du vrai, pas du jus de raisin. Et le plus fou dans tout ça ? C’était considéré comme bon pour la santé.

      

Une autre époque, une autre logique

Avant les années 1980, les mentalités étaient bien différentes. Le vin, en France, ce n’était pas juste une boisson : c’était une institution. On le considérait comme un aliment, un fortifiant naturel, presque un médicament. Riche en calories, réputé "pur", on le préférait parfois à l’eau, surtout quand celle-ci n’était pas toujours potable.

Dans les zones rurales, les enfants grandissaient avec le vin sur la table. Et dans certains lycées — notamment agricoles ou professionnels — on allait même jusqu’à en servir un verre aux élèves à midi. Parfois du vin rouge, parfois du vin blanc, souvent coupé d’eau… mais tout de même.

Un petit rouge avec tes frites ?

En 1956, un arrêté autorisait officiellement la consommation de vin, de bière ou de cidre pour les élèves de plus de 14 ans dans les cantines scolaires. C’était vu comme une manière de les "initier" à la modération, et de leur apprendre à boire… avec classe, bien sûr.

Imaginez aujourd’hui : des ados de 15 ans trinquant au Bordeaux à la pause déjeuner. De quoi déclencher une crise cardiaque collective chez les parents et les proviseurs !

Ce qui a changé (et heureusement)

Évidemment, tout cela a changé avec l’évolution des connaissances scientifiques, la prévention contre l’alcoolisme et l’éducation à la santé. Dans les années 1980, on commence à sérieusement s’inquiéter des effets de l’alcool sur les jeunes. La loi Évin, en 1991, met définitivement fin à ce type de pratiques : plus d’alcool à l’école, plus de tolérance.

Aujourd’hui, l’idée même de servir du vin à un collégien ferait scandale. Et c’est tant mieux. Mais ça reste un bout d’histoire un peu dingue qui montre à quel point nos sociétés évoluent.

Une France où le vin était partout

Cette époque peut paraître absurde avec nos yeux d'aujourd’hui, mais elle témoigne surtout d’un rapport culturel très fort entre les Français et le vin. Il était partout : à table, dans les campagnes de pub, dans les manuels de nutrition, et même… dans les cartables !

Alors la prochaine fois que quelqu’un vous parle de l’école « à l’ancienne », demandez-lui s’il a connu le pinard au self. Spoiler : c’est très peu probable… mais qui sait, votre grand-père, lui, en a peut-être bu !

Monique B.

photos fournies par Fabienne S.

vendredi 18 avril 2025

les inhumations à travers les âges


Les Inhumations : Histoire, Rites et Pratiques

L'inhumation, qui consiste à enterrer les défunts dans la terre, est l'une des pratiques funéraires les plus anciennes et universelles. Elle symbolise souvent un retour à la terre et exprime des croyances sur l'au-delà, la mémoire des morts et les liens avec les vivants. À travers les âges et les cultures, les rites d’inhumation ont varié, reflétant des traditions religieuses, sociales et culturelles spécifiques.

Origine et histoire des inhumations

Les premières sépultures

  • Les traces les plus anciennes d’inhumations datent d’environ 100 000 ans, au Paléolithique moyen. Certaines tombes de Néandertaliens montrent que les corps étaient placés dans des fosses avec des offrandes, suggérant une pensée spirituelle ou un respect pour les morts.
  • Les sépultures préhistoriques incluent parfois des outils, des bijoux ou des peintures rituelles, indiquant une croyance en une vie après la mort.

Antiquité

  • Les Égyptiens pratiquaient l'inhumation pour la majorité des classes sociales, tandis que les élites étaient momifiées. Les tombes, comme les pyramides, reflétaient leur vision complexe de l’au-delà.
  • Les Grecs et les Romains combinaient inhumation et crémation selon les époques et les croyances. Les tombes étaient souvent accompagnées d’inscriptions et d’objets personnels.
  • Dans l'ère précolombienne, les Mayas et les Aztèques enterraient souvent les morts sous les maisons pour maintenir un lien entre les vivants et les ancêtres.

Moyen Âge

  • Avec l’expansion du christianisme, l’inhumation est devenue la norme en Europe, les cimetières étant souvent situés autour des églises.
  • Les rites funéraires soulignaient l'espoir en la résurrection des corps et l'accès au paradis. Les tombes des nobles étaient ornées de sculptures et d’effigies.

Temps modernes et contemporains

  • L'inhumation reste prédominante dans de nombreuses cultures, bien que la crémation gagne en popularité pour des raisons pratiques, économiques ou écologiques.
  • L’évolution des rites inclut l’émergence des cimetières paysagers et des sépultures écologiques.

M.B.

mardi 1 avril 2025

une descendante de Cléôpatre à Mazamet...

Monique, l’Héritière de Cléopâtre

L’amicale de généalogie de Mazamet avait déjà fait des découvertes surprenantes, mais celle-ci allait entrer dans l’histoire. Monique, membre assidue, venait de prouver qu’elle était la descendante directe de… Cléopâtre VII.

Tout avait commencé lorsqu’elle avait décidé de retracer son arbre généalogique au-delà des registres paroissiaux habituels. À mesure qu’elle remontait les siècles, une lignée inattendue s’était dessinée : de nobles familles byzantines, des exilés romains, des marchands méditerranéens… jusqu’à ce que son nom se rattache, sans aucun doute possible, à celui de Césarion, fils de Cléopâtre et de Jules César.

L’annonce fit l’effet d’un séisme lors de la réunion hebdomadaire de l’amicale. La présidente  du club passionnée d’archives, relut les documents sous toutes les coutures avant de lever les yeux, médusée :

— Monique… il n’y a aucun doute. Vous êtes l’héritière légitime de la dernière reine d’Égypte!

Un silence s’abattit sur la salle, suivi de murmures émerveillés. 

Dès lors, Monique changea du tout au tout. Elle troqua ses pulls en laine pour des tuniques drapées, ajouta un khôl mystérieux à son regard et, surtout, prit une nouvelle habitude : elle ne marchait plus, elle déambulait avec majesté. Lors des goûters de l’amicale, elle exigea que le thé soit à la menthe et servi dans des coupes d’argent.

Mais ce fut en mairie que l’affaire prit une tournure historique. Forte de ses preuves, Monique revendiqua officiellement le titre de Monique 1re, Reine d’Égypte légitime, et exigea la restitution des territoires ancestraux. L’administration locale, prise de court, transféra la demande au Ministère des Affaires Étrangères… où elle fut classée dans la catégorie « Dossier insolite ».

Qu’importe : pour l’amicale de généalogie de Mazamet, Monique était devenue l’Héritière des Pharaons un 1er Avril !!!

M.B.

mercredi 26 mars 2025

l'auberge de Faumontagne


L'auberge légendaire de Faumontagne : une halte incontournable des voyageurs de la montagne

Autrefois, perchée au-dessus de la ville de Saint-Amans Valtoret, une auberge faisait office de halte et de repos pour les paysans de la montagne. Ces derniers, deux fois par an, descendaient vers le "pays bas", c'est-à-dire du côté de Saint-Chinian ou de Cessenon, afin de s'approvisionner en vin. Ce voyage était long et pénible, et une pause bien méritée s'imposait avant d'entreprendre le retour vers les hauteurs.

Mais cette auberge était réputée pour bien plus que son rôle d'escale. Non pas pour la qualité de sa cuisine – qui était pour le moins rudimentaire – mais pour la présence de "gentilles" dames qui accueillaient ces voyageurs fatigués avec une hospitalité des plus chaleureuses. Loin d'être farouches, ces dames étaient connues pour apporter un certain réconfort à ces honnêtes travailleurs de la terre, ajoutant ainsi à la réputation de l'auberge un charme tout particulier.

La renommée de cet établissement était telle que des chansons furent composées à sa gloire, relatant avec humour et nostalgie les bons moments passés en ses murs. 

La cançon de Fau Montanha (La chanson de Fau Montagne)


Faumontagne est une ville

un endroit très reculé

une fille y fut enlevée

par quelqu’un de chauve

l’autre jour je les vis venir

quand ils sortaient les brebis

là-haut au Roc de Michel

ils changeaient de chemise 

en gardant le troupeau

et de toi jeune fille 

belle comme le jour

tout le monde savait que tu faisais l’amour.

le dimanche avant 

elle s’en allait au culte pour prier le bon Dieu

tout en faisant sa prière elle fermait les yeux

c’était bien ainsi ce qui se passait

quand ils changeaient la litière des brebis

ils portaient de la paille

tout juste pour se coucher

pendant ce temps la vieille préparait le goûter……

il prenait le permis

pour aller à la chasse

tuer le rouge-gorge

lui, il venait à Faumontagne

pour jouer au “lève-deux”

ils avaient fait périr 

l’avoine de la Gimberte

là-haut au Gimberton                                    (traduite du patois)

Si l'histoire ne retient pas toujours les détails les plus croustillants, la tradition orale, elle, se charge de perpétuer le souvenir de cette auberge mythique.

Et par une petite touche de pudeur – ou de malice – je ne révèlerai pas ici que cette fameuse auberge était tenue par nul autre que l'arrière-grand-père de l'auteur de ces lignes… Une discrétion qui, sans doute, ajoutera encore un peu de mystère à cette histoire aussi savoureuse que le vin que ces braves paysans allaient chercher si loin !

M.B.

mardi 18 mars 2025

Quand il y a du bazar dans les branches...





"J'ai épousé une veuve ayant une grande fille. Mon père en tomba amoureux ; il l'épousa et devint ainsi mon gendre.

Ma belle-fille devint du coup ma belle-mère.

Ma femme eut de notre mariage un fils qui devint le beau-frère de mon père et l'oncle de son propre père : moi (puisqu'il est le frère de ma belle-mère).

La femme de mon père ayant eu un fils à son tour, cet enfant est à la fois mon frère et mon petit-fils (puisque fils de ma belle-fille).

Si bien que ma femme est également ma grand-mère.

Donc, je suis à la fois le mari et le petit-fils.

Or comme le mari de la grand-mère, c'est le grand-père, je suis donc mon propre grand-père."


Texte de Mark Twain, extrait du livre de Jean-Louis Beaucarnot et proposé et lu par Jacques P.

samedi 8 mars 2025

la journée de la femme

Le 8 mars : Journée internationale des droits des femmes

            
     toute l'année....                                           le 8 mars 
       

Chaque année, le 8 mars marque la Journée internationale des droits des femmes, une date symbolique consacrée à la lutte pour l'égalité des sexes et la reconnaissance des droits des femmes à travers le monde. 

Origines et histoire

L'idée d'une journée dédiée aux femmes trouve son origine au début du XXe siècle, dans le contexte des luttes ouvrières et des mouvements féministes réclamant de meilleures conditions de travail, le droit de vote et l'égalité des droits. C'est en 1977 que l'Organisation des Nations unies (ONU) a officiellement reconnu le 8 mars comme une journée internationale.

Une journée de mobilisation

Le 8 mars est une journée marquée par de nombreuses manifestations, conférences, débats et actions de sensibilisation sur les inégalités persistantes entre les hommes et les femmes. Ces inégalités concernent plusieurs domaines: l'écart salarial, l'accès aux postes de direction, les violences sexistes et sexuelles, ou encore le partage des tâches domestiques.

Les enjeux actuels

En France, par exemple, les femmes gagnent en moyenne 15,8 % de moins que les hommes, et une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Dans d'autres régions du monde, les défis sont encore plus grands, notamment en matière d'éducation, de libertés fondamentales et de droits reproductifs.

Un combat collectif

La Journée internationale des droits des femmes ne concerne pas uniquement les femmes, mais toute la société. L'égalité entre les sexes est un enjeu de justice sociale et de développement durable. Il est essentiel que les gouvernements, les entreprises, les institutions et les citoyens s'engagent activement pour faire progresser les droits des femmes.

Conclusion

Le 8 mars est une date essentielle pour célébrer les avancées et continuer de revendiquer un monde plus égalitaire. Chacun, à son échelle, peut contribuer à cette cause en sensibilisant, en éduquant et en agissant contre les inégalités. Car l'égalité entre les femmes et les hommes est une responsabilité collective et un objectif à atteindre pour une société plus juste.